Une intervention en sept axes, étayée d’exemples issus de ma pratique professionnelle
- Qu’appelle-t-on « génération » ? Actualiser ce concept.
- Aborder le contexte de société dans lequel ont été éduquées et « baignent » les jeunes générations.
- Situer les générations Z et Alpha, au regard de celles qui les précèdent, en termes d’appétence à apprendre, en valorisant leurs atouts et besoins, en formation. Et se projeter à horizon 2035, où cohabiteront humains, humanoïdes et robots.
- Proposer une posture « adulte » en formation. Le piège serait de se centrer exclusivement sur les jeunes générations, au risque de la démagogie inspirée par des peurs ou du renoncement à sa propre génération. Et, ainsi, d’amplifier les fractures générationnelles (« Ils ont les codes du monde d’aujourd’hui, eux ! »).
Ainsi, s’appuyer sur l’intergénértionnel et le co-générationnel, entre horizontalité et verticalité.
- Participer à développer « l’humain en soi ». Articulées aux « différences », aborder l’espace des « similarités », afin de rejoindre les apprenants dans leur humanité, au-delà de leur définition générationnelle. En prenant en compte leurs problématiques « réelles ».
Demeurer humain est un enjeu actuel qui ressemble à un défi. Un travail s’avère nécessaire sur les champs lexicaux des professions et les références communes validées.
S’impose la nécessité de redéfinir « l’humain », à l’heure de l’anthropocène où, sur la planète, domine son impact.
- Retrouver le chemin de la raison et du bon sens, loin du tout émotionnel. Faire vivre aux apprenants la reconnaissance de leurs aptitudes et leur permettre d’accéder à leurs ressources, souvent oblitérées par une estime de soi blessée. Aborder la formation au « corps en mouvement », pour un équilibre « physico-cognitivo-psychologique », donc kinétique, à l’heure de l’IA et des neurosciences.
- Arriver à se projeter, afin de définir sa place et son positionnement professionnel.
Cela signifie prendre en compte l’immédiat et la durée. Les apprenants ont besoin d’une information clarifiée pour apprendre à anticiper. En amont, il s’agit de définir des priorités et des urgences, avec discernement et perception fine « en humanité ».

